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Dans le cadre d’une journée de sensibilisation et d’inclusion des personnes en situation d’handicap, une « handi day » fût organisée au collège Edmond BAMBUCK du Gosier le 03 Février 2023.
A l’occasion de cette journée l’UDAG fût conviée, 7 de ses membres voyants, mal voyants ou non-voyants ont répondu présent, il y avait la présidente Jacqueline LEBRETON, le vice-président Patrice Saint-Auret, Charles, Nadine, Manuella, Océane et Nathanielle. Nous fûmes accueillis en matinée par la secrétaire de l’établissement Madame CASIMIR puis par un surveillant qui nous accompagna en salle.
Par la suite nous avons reçu les élèves des classes de la 6ème à la 3ème de 10h30 à 12h afin d’effectuer des échanges fructueux ainsi que des démonstrations.
En outre les membres ont pu démontrer leur indépendance sur plusieurs actions quotidiennes. Par exemple Nadine à montrer grâce à sa balance parlante comment elle pouvait cuisiner seule, Charles quant à lui utilisa son voiceover pour nous montrer comment envoyer un message ou passer d’une application à une autre. Enfin Patrice leur a fait un petit cours de braille grâce au Louis braille.
Toutes les questions posées par les élèves ont pu trouver réponses.
Par exemple : Comment traverser la route ? Comment se repérer ? Comment se faire accompagner ? Comment lire son courrier
En terme de qualité on peut dire que l’UDAG a fait fort pour cette « handi day » les élèves étaient très intéressés, les animateurs étaient intéressants, cet échange fût profitable à tout le monde et le travail de sensibilisation a été réussi tout comme le jour de « la vie sans la vue ».
A la fin les élèves sont repartis avec tous les fascicules concernant la lecture du braille, l’accompagnement de la personne ainsi que les informations essentielles sur l’Udag.
Ce fût une riche et belle matinée.
Article de LOLLIA Nathanielle,
jeune en service civique.
’est avec honneur et fierté que l’UDAG fait part de sa joie après avoir remporté la médaille d’or au concours régional d’handidanse ce 14 Mars 2023 et de sa qualification au concours national d’handidanse.
Qu’est-ce que « l’handidanse » :
Par définition l’handidanse est de la danse inclusive pratiqués par les personnes en situation de handicap qu’il soit physique ou moteur.
Un mot sur la fédération d’handidanse.
C’est en 1992 que la fédération Handidanse adaptée inclusive a vu le jour grâce à Cécile AVIO. En effet Mme AVIO est une chorégraphe qui a voulu consolider l’idée que la danse est un moyen d’expression pour tous. Afin de créer sa méthode pédagogique, Cécile AVIO a eu une expérience solide et concrète depuis 1992 dans le domaine de l’enseignement de la danse auprès des enfants et adultes et personnes vieillissantes.
En 2010 la première rencontre national d’handidanse fut officialisé, et en 2012 c’est le premier concours national qui vu le jour.
Au sein de ce concours le ou les personnes qui ont le plus plu à la présidente Mme AVIO remporte le « coup de cœur » et donc ramène la coupe.
L’UDAG et l’handidanse
~L’UDAG pratique l’handidanse depuis 2019 et ne cesse de remporter des prix. Néanmoins c’est ce 14 Mars 2023 que l’UDAG ramena pour la première fois le « coup de cœur » AVIO ainsi que l’opportunité de s’envoler pour la France pour défendre son titre au concours national.~
L’entraînement de l’année 2022-2023 dura 6 Mois, la chorégraphie fût menée par Mme Célia MACABRE, une éducatrice spécialisée qui est également chorégraphe.
La danse s’est pratiquée avec 7 de nos membres sur la musique « Love me like you do » de Ellie GOULDING, parmi eux nous comptions Nadine, Tania, Charles, Manuella, Nathanielle, Rilana, et Jean-Michel.
Le concours se déroula la journée du 14 Mars à Petit Bourg à la salle Laura FLESSEL, où nos candidats ont pu assister et participer au concour, où on a pu voir de magnifiques prestations.
La journée s’est finalisée par la remise de prix où l’UDAG réussit à émouvoir le public ainsi que la présidente de tel sorte à obtenir le coup de cœur et à ramener la grande coupe.
Ce fût l’un de nos plus grands mérites de cette année car grâce à cette qualification l’UDAG a pu s’envoler pour représenter la Guadeloupe au concours national en France.
Article de LOLLIA Nathanielle, jeune en service civique
Un grand projet existe pour la valorisation des marais nord de PORT LOUIS.
Le conservatoire du littoral a missionné un bureau d’étude pour sa mise en œuvre . Il s’agit de proposer un programme de valorisation cohérent des patrimoines naturels, paysagers, culturels et historiques de ce site tout en cherchant à tenir compte des aménagements préexistants ou à venir
Cette mission a été réalisée par le bureau d'Étude Atelier ALTERN.
A travers cette étude, une réflexion pour l’accessibilité de ce site aux personnes en situation de handicap était prévue. Il fallait évaluer les faisabilités possibles au regard de la configuration des lieux pour offrir des conditions de visite optimum dans cette zone exceptionnelle, de manière autonome, accompagnée ou encadrée.
C’est à l’occasion de la restitution de la « présentation du projet d’aménagement» que le conservatoire du littoral nous a conviés le 23 mars dernier à la Médiathèque Yvon LE BORGNE à PORT LOUIS, à un moment d’échanges, de propositions ou d’ajustements autour des scénarios élaborés par le bureau d’étude.
Accompagnée d’une petite délégation de non-voyants et de malvoyants, nous voici transportés à PORT LOUIS. Nous avons été particulièrement sensibles à cette invitation, et nous avons découvert un projet vaste et ambitieux. Les marais de PORT LOUIS s’étendent sur une superficie de 576 ha, le Conservatoire du Littoral en est propriétaire depuis 1999.
Nous côtoyons les différents partenaires de ce projet :
- Le Conseil Régional qui souhaite aménager une partie de « la plage du Souffleur » à vocation balnéaire et touristique dans le cadre de son programme « OCÉAN »
- La Communauté d’Agglomération du Nord Grande-Terre, qui a un projet d’animation des traces littorales dans le cadre du projet de « la boucle du Nord Grande Terre ».
- La ville de PORT LOUIS, principale bénéficiaire de ce projet,
- Le Comité Départemental Guadeloupéen de Randonnée Pédestre,
- La Fédération Départementale des Chasseurs de Guadeloupe
- L’Office Nationale des Forêts.
Nous voici investi d’une lourde responsabilité, veiller à l’accessibilité pour les déficients visuels sur ce site, qui sera dans les années à venir un fleuron de l’avenir touristique et économique de notre département.
Une telle réalisation devra solliciter le label « Tourisme et handicap » pour être répertoriée dans tous guides touristiques.
Nous sommes écoutés, nous nous surprenons par la pertinence de nos remarques.
Le sentier permet-il le passage de 2 personnes côte à côte ? (le déficient visuel et son accompagnateur ?)
Est-il prévu une traduction en braille des panneaux explicatifs ?
Est-il prévu un cordage pour délimiter de part et d’autre le sentier ?
Est-il prévu un sens unique de circulation pour faciliter le passage à l’intérieur des terres et éviter que des visiteurs se croisent sur un sentier étroit ?
Est-il prévu l’installation d’audio guide ?
Y aura-t-il quelques bancs de repos en cas de fatigue passagère ?
Des toilettes à l’entrée ou à la sortie du parcours ?
Le parcours est-il accessible aux PMR ( personnes à mobilité réduites)
Tous assurent que bonne note a été prise de nos observations et qu’elles seront consignées dans le procès-verbal de restitution.
Pour notre part nous sommes heureux de cette considération, et invitation qui nous a permis de faire remonter la position d’usagers porteurs de handicap. Nous remercions le Conservatoire du Littoral de nous avoir permis de donner notre avis sur un projet qui nous concerne tous. Les déficients visuels palpent, sentent, entendent, perçoivent, et ressentent ne l’oublions pas.
Notre sentiment est que nous aurions pu être invités en amont.
Comment tenir compte de toutes ses observations dans un projet aussi avancé où les enveloppes budgétaires ne sont pas extensibles à souhaits.
Cette expérience nous donne beaucoup de baume au cœur, elle est un petit pas vers la prise en compte de l’accessibilité à tout pour tous.
Jacqueline LE BRETON
Du grec ORTHO qui signifie droit et OPSIE qui désigne l’Oeil
L’orthoptie est une profession paramédicale exercée par un professionnel de santé, l’Orthoptiste.
La formation initiale s’effectue en 3 ans après un concours d’entrée.
Les fonctions de l’orthoptiste consistent :
Liste d'aricles sur le handicap
- CONCOURS REGIONAL DE HANDIDANSE
- COUP D’ŒIL SUR L'ACCESSIBILITÉ DANS LE SCHÉMA D’INTENTION PAYSAGÈRE DES MARAIS NORD DE PORT LOUIS
- L'Handicap
- Qu’est ce que l’orthoptie ?
- RENCONTRE AU COLLEGE BAMBUCK
En France, près de 1,7 million de personnes sont atteintes d’un trouble de la vision.
1 aveugle naît toutes les 15 heures.
207 000 aveugles (pas de perception de la lumière) et malvoyants profonds (vision résiduelle limitée à la distinction de silhouettes) ; 932 000 malvoyants moyens (incapacité visuelle sévère : en vision de loin, ils ne peuvent distinguer un visage à 4 mètres ; en vision de près, la lecture est impossible).
Sont considérées comme personnes aveugles celles dont l’acuité visuelle du meilleur œil après correction est inférieure à 1/20 de la normale ou dont le champ visuel est réduit à 10° pour chaque œil.
Parmi les principales causes de déficience visuelle chez les seniors, on retrouve les troubles de la vision non corrigés, la cataracte, le glaucome, ou encore la DMLA (première cause de cécité chez les personnes âgées dans les pays occidentaux), dont les premiers symptômes se manifestent généralement après 50 ans.
Le glaucome :
Il s'agit d'une pathologie du nerf optique, souvent associée à une hypertension intraoculaire. Cela entraîne une compression des fibres nerveuses, empêchant l'information visuelle d'être transmise au cerveau. Sans traitement, cette maladie peut mener à la cécité.
Que peut ressentir la personne atteinte de glaucome ? Au début, pas de signe : importance de consulter un ophtalmologue en prévention car la vision est conservée pendant très longtemps. Lent et tardif rétrécissement du champ visuel.
En cas de montée de la pression oculaire le patient ressent des douleurs dans l'œil, et une rougeur oculaire. Vision floue. Les activités de déplacement et d'orientation dans l'espace sont difficiles. Les activités fines comme la lecture peuvent parfois être affectées.
Que faire en cas de symptômes de glaucome ? En prévention, consulter annuellement l'ophtalmologue (examen du fond d'œil et hypertension oculaire), surtout si des antécédents familiaux existent. Des traitements ou actes chirurgicaux contre le glaucome existent.
Puis, il est possible de consulter d'autres professionnels spécialisés en basse-vision :
_ Un orthoptiste pour apprendre des nouvelles stratégies de regard dans le cas de déficits avancés pour optimiser sa vision résiduelle
_ Un opticien lui conseillera le matériel adéquat nécessaire (filtres thérapeutiques...)
La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge – DMLA :
La DMLA est la première cause de cécité chez les personnes âgées dans les pays occidentaux. Les premiers symptômes se manifestent généralement après 50 ans. (Source : OMS). L'âge, le tabac et la prédisposition génétique sont les principaux facteurs de risque.
Qu'est-ce que le DMLA - la dégénérescence maculaire liée à l'âge ?
C'est une dégénérescence de la zone centrale de la rétine responsable de la vision des détails, appelée la macula. On en distingue deux formes :
_ La forme atrophique (ou sèche), la plus fréquente et plus lentement évolutive : progressive destruction des cellules visuelles (photorécepteurs). Il n'existe pas de traitement, mais des compléments alimentaires peuvent être pris en prévention.
_ La forme exsudative (ou néo-vasculaire ou humide) : prolifération de vaisseaux anormaux (néovaisseaux). Cette forme évolue très vite, mais peut être améliorée, ralentie voire stoppée grâce à de nouveaux médicaments à action anti-VEGF.
Que peut ressentir la personne atteinte de DMLA ? La DMLA est la première cause de cécité chez les personnes âgées dans les pays occidentaux. Les premiers symptômes se manifestent généralement après 50 ans. (Source : OMS). L'âge, le tabac et la prédisposition génétique sont les principaux facteurs de risque.
Qu'est-ce que le DMLA - la dégénérescence maculaire liée à l'âge ?
C'est une dégénérescence de la zone centrale de la rétine responsable de la vision des détails, appelée la macula. On en distingue deux formes :
_ La forme atrophique (ou sèche), la plus fréquente et plus lentement évolutive : progressive destruction des cellules visuelles (photorécepteurs). Il n'existe pas de traitement, mais des compléments alimentaires peuvent être pris en prévention.
_ La forme exsudative (ou néo-vasculaire ou humide) : prolifération de vaisseaux anormaux (néovaisseaux). Cette forme évolue très vite, mais peut être améliorée, ralentie voire stoppée grâce à de nouveaux médicaments à action anti-VEGF.
Que peut ressentir la personne atteinte de DMLA ?
Déformation des images (lignes ondulées au lieu de droites) pour la forme exsudative. Baisse de l'acuité visuelle, vision floue malgré une correction optique adaptée. Tâche centrale ou zone de vision « absente » (appelée scotome). Sensibilité à la lumière (photophobie) mais fort besoin de lumière pour tâches précises. Les activités fines comme la lecture ou la reconnaissance des visages deviennent très difficiles. La vision périphérique reste intacte, le patient peut donc toujours se déplacer et s'orienter dans l'espace de façon autonome. Le sujet ne deviendra jamais aveugle.
Que faire en cas de symptômes de DMLA ?
Tout d'abord, consulter très rapidement un ophtalmologue pour dépister et ralentir la pathologie si c'est possible. Dès la pose du diagnostic, il est fortement conseillé de consulter d'autres professionnels spécialisés en basse-vision :
_ Un orthoptiste pour apprendre de nouvelles stratégies de regard afin d'optimiser la vision résiduelle
_ Un opticien pour conseiller une aide technique adéquate (filtres thérapeutiques, systèmes grossissants)
(Source : www.aveuglesdefrance.org)
Malvoyance et handicaps visuels
La déficience visuelle exprime une insuffisance ou une absence d’image perçue par l’œil. Elle correspond à une atteinte de l’œil ou des voies visuelles jusqu’au système cérébral. Ces atteintes peuvent être congénitales ou acquises : accidents ou maladies, telles que le diabète, la DMLA ou le glaucome… Le traitement de ces déficiences visuelles est pris en charge par le corps médical : médicaments, chirurgie, optiques correctives. La déficience peut porter sur l’acuité visuelle (pourcentage restant par rapport à la vision normale) et /ou sur le champ visuel, d’un œil ou des deux yeux.
Le handicap visuel est la conséquence de cette déficience ; il exprime la perturbation que cette déficience provoque dans la vie quotidienne. La diminution ou la suppression de la vue diminue d’autant nos performances dans la vie personnelle, familiale, sociale.
L’importance du handicap n’est pas proportionnelle à l’importance de la déficience, car de nombreux facteurs interviennent et modulent le handicap.
Les 3 principaux facteurs sont :
- l’ancienneté de la déficience : congénitale ou ancienne, il existe des réadaptations ou des habitudes compensatoires qui peuvent alléger le handicap. A l’inverse, une déficience récente entraîne une handicap souvent à son maximum.
- La personnalité du déficient visuel et tout ce qui est autour (âge, milieu social, activité professionnelle), mais aussi le caractère interfèrent sur la capacité de trouver des ressources et les réactions utiles à la réadaptation pour surmonter le handicap.
- Le rôle des proches amortit le choc de la déficience et l’évolution de la situation. Le poids du handicap pèse sur l’entourage qui partage la vie de la personne déficiente. Leurs sentiments peuvent créer des attitudes opposées : soit être les meilleurs agents de la rééducation, soit par un mécanisme de surprotection, entraîner une démobilisation freinant ainsi l’instinct d’autonomie.
La plupart des définitions fondées sur des mesures objectives tiennent compte à la fois de la perte de l’acuité visuelle et de celle du champ visuel, car ces deux fonctions permettent respectivement la vision des détails de notre espace environnant et la perception du sens spatial, essentiel pour les déplacements.
L’OMS (Classification internationale des handicaps) décrit cinq stades de déficience visuelle, allant de la cécité totale à la vision presque normale.
- La cécité absolue correspond à l’absence de perception de la lumière.
- La déficience presque totale, ou cécité sévère, est définie par une acuité visuelle inférieure à 1/50 (ou comptage des doigts à un mètre ou moins) avec perception conservée de la lumière, ou un champ visuel inférieur à 5 degrés.
- La déficience profonde correspond à une acuité visuelle inférieure à 1/20 (comptage des doigts à moins de 3 mètres) et supérieure à 1/50 ou un champ visuel inférieur à 10 degrés mais supérieur à 5 degrés.
- La déficience sévère correspond à une acuité visuelle inférieure à 1/10 et supérieure ou égale à 1/20.
- La déficience moyenne correspond à une acuité visuelle inférieure à 3/10 et supérieure ou égale à 1/10 avec un champ visuel d’au moins 20 degrés.
Dans la plupart des pays anglo-saxons, la cécité légale est définie par une acuité visuelle du meilleur œil inférieure ou égale à 1/10 tandis que la malvoyance correspond à une acuité visuelle inférieure à 5/10 (seuil pour l’obtention du permis de conduire).
En France, la cécité légale est définie par une acuité visuelle inférieure à 1/20 pour le meilleur œil après correction. Le port de la canne blanche est autorisé lorsque l’acuité visuelle du meilleur œil est au plus égale à 1/10 pour le meilleur œil après correction. Une personne est considérée comme malvoyante si son acuité visuelle après correction est comprise entre 4/10 et 1/20, OU si son champ visuel est compris entre 10 et 20 degrés. La réduction du champ visuel est également prise en compte pour l’appréciation de taux d’incapacité par la CDAPH suivant le guide-barème du 4 novembre 1993.
En France métropolitaine, l’enquête H.I.D. (Handicap - Incapacité – Dépendance) réalisée en 2005 apporte un éclairage sur la situation des personnes ayant un handicap visuel. Elle évalue les aveugles et les malvoyants profonds à 207 000 et les malvoyants moyens à 932 000.
La prévalence des déficiences visuelles augmente fortement avec l’âge, surtout en ce qui concerne la malvoyance moyenne. Elle est plus élevée en institution qu’en domicile ordinaire. Chez les personnes âgées, les femmes déclarent plus fréquemment une déficience visuelle que les hommes.
Quatre déficients visuels sur Cinq déclarent une ou plusieurs autres déficiences, les plus fréquentes étant d’ordre viscéral ou métabolique. Les déficiences associées augmentent avec l’âge, mais aussi avec la sévérité de la déficience visuelle.
Les déficiences visuelles réduisent l’autonomie dans la vie quotidienne. Les femmes atteintes déclarent plus fréquemment des incapacités sévères que les hommes pour la plupart des activités de la vie quotidienne. La fréquence des incapacités augmente avec le degré de sévérité de la déficience visuelle, mais de façon plus ou moins marquée selon les domaines d’activité. Le cumul des déficiences associées majore également les incapacités sévères dans la vie quotidienne.
La mobilité est une composante importante de la qualité de vie : une déficience visuelle, même partielle est susceptible de rapidement entraîner une gêne à la mobilité, notamment pour sortir de son domicile ou accéder aux moyens de transport.
Un déficient visuel sur Cinq déclare bénéficier d’une reconnaissance administrative, mais ce chiffre passe à 42% pour les aveugles et malvoyants profonds.
Les aides techniques destinées à la compensation du handicap visuel sont multiples : elles comprennent des aides à la mobilité : canne blanche, chiens guides et les aides à la communication : systèmes optiques permettant d’améliorer les possibilités visuelles résiduelles (loupe, télé agrandisseurs…) ; interfaces informatiques ; magnétophones ; pratique du braille. Les freins potentiels à l’utilisation de ces aides visuelles sont nombreux, et en premier lieu : leur coût. Par ailleurs, le recours aux aides humaines est fréquent chez les déficients visuels vivant à domicile.
Il existe enfin des méthodes employées par les orthoptistes qui, par une rééducation spécifique « basse vision » permettent de développer des mécanismes de compensation de la déficience visuelle.
(Source : site du Syndicat national des ophtalmologistes de France (SNOF) : www.snof.org )
Conseils
Surveiller sa vue
Les maladies de la vue constituent dans notre pays un problème de santé publique encore trop méconnu. Près de la moitié des glaucomes ne sont pas dépistés et 800 000 diabétiques sont négligés, alors que, dans 8 cas sur 10, les maladies de la vue sont évitables ou guérissables pour éviter la cécité.
La vue : un capital à préserver
Plus d'un Français sur trois présente des troubles de la vue.
Près d’un français sur deux a besoin d’une correction optique.
Dans la plupart des cas, ces défauts sont liés :
_ Soit à une mauvaise courbure de la cornée (astigmatisme)
_ Soit à une anomalie de la longueur de l’œil : myopie (20% de la population) et hypermétropie
Il faut toujours distinguer « correction de la vue » et prévention des « maladies de la vision ». Les verres correcteurs et les lentilles de contact servent à corriger la vue (myopie, hypermétropie, astigmatisme, presbytie), ce qui n’empêche pas la vision d’être altérée, voire détruite par des atteintes internes indépendantes de la seule acuité visuelle. Les lunettes et les lentilles modifient les trajets lumineux dans les yeux en changeant leur pouvoir "réfractif". Ainsi, les rayons lumineux convergent sur la rétine pour que la vision soit nette. C'est beaucoup, mais c'est tout. Il n'y a aucun effet sur les innombrables maladies pouvant toucher les différentes structures de l'oeil. De même, des lunettes ou des lentilles ne peuvent rien contre le flou dû à des maladies qui rendent la vue trouble comme la cataracte, la DMLA, les glaucomes, les uvéites, les déformations de la cornée (kératocônes, cicatrices). On peut enfin être atteint d’une maladie des yeux sans avoir de trouble de la vue. C’est le cas, souvent pendant des années, du glaucome ou des lésions de la rétine, qui ne se manifestent que lorsqu’il est trop tard.
La presbytie n’est pas une maladie mais le bon moment pour penser DÉPISTAGE.
A partir de la quarantaine, en perdant de sa souplesse par épaississement et accumulation de cellules, le cristallin se bombe insuffisamment et ne peut plus remplir son rôle dans l’accommodation. Il en résulte une difficulté croissante à voir de près. L’âge moyen de survenue de la presbytie est de 47,3 ans et tout le monde est concerné ; c’est pourquoi il faut en profiter pour faire surveiller sa vue contre les maladies silencieuses qui la menacent
Surveiller sa vue régulièrement chez l’ophtalmologiste.
Jusqu’à 45 ans, tous les 5 ans (tous les 3 ans en l’absence de contrôle à l’école ou au travail
A partir de 45-50 ans : tous les deux ou trois ans. La survenue de la presbytie doit être l’occasion d’un contrôle, en particulier pour ceux qui ne portaient pas de lunettes auparavant
Après 65 ans : au moins tous les deux ans.
AYEZ LE REFLEXE DEPISTAGE même si vous voyez bien avec vos lunettes ou vos lentilles
Si vous avez
- Plus de 50 ans
- Des antécédents familiaux
- Des yeux clairs
- Une hypermétropie ou une forte myopie
- Des antécédents de maladies oculaires
- Si vous êtes
- Conducteur d'un véhicule
- D'origine africaine ou antillaise
- Fumeur
- Diabétique
- Si vous suivez
- Un traitement médicamenteux
(Source : site du Syndicat national des ophtalmologistes de France (SNOF) : www.snof.org )