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La déficience visuelle exprime une insuffisance ou une absence d’image perçue par l’œil. Elle correspond à une atteinte de l’œil ou des voies visuelles jusqu’au système cérébral. Ces atteintes peuvent être congénitales ou acquises : accidents ou maladies, telles que le diabète, la DMLA ou le glaucome… Le traitement de ces déficiences visuelles est pris en charge par le corps médical : médicaments, chirurgie, optiques correctives. La déficience peut porter sur l’acuité visuelle (pourcentage restant par rapport à la vision normale) et /ou sur le champ visuel, d’un œil ou des deux yeux.

 

Le handicap visuel est la conséquence de cette déficience ; il exprime la perturbation que cette déficience provoque dans la vie quotidienne. La diminution ou la suppression de la vue diminue d’autant nos performances dans la vie personnelle, familiale, sociale.

 

L’importance du handicap n’est pas proportionnelle à l’importance de la déficience, car de nombreux facteurs interviennent et modulent le handicap.

 

Les 3 principaux facteurs sont :

- l’ancienneté de la déficience : congénitale ou ancienne, il existe des réadaptations ou des habitudes compensatoires qui peuvent alléger le handicap. A l’inverse, une déficience récente entraîne une handicap souvent à son maximum.

- La personnalité du déficient visuel et tout ce qui est autour (âge, milieu social, activité professionnelle), mais aussi le caractère interfèrent sur la capacité de trouver des ressources et les réactions utiles à la réadaptation pour surmonter le handicap.

- Le rôle des proches amortit le choc de la déficience et l’évolution de la situation. Le poids du handicap pèse sur l’entourage qui partage la vie de la personne déficiente. Leurs sentiments peuvent créer des attitudes opposées : soit être les meilleurs agents de la rééducation, soit par un mécanisme de surprotection, entraîner une démobilisation freinant ainsi l’instinct d’autonomie.

La plupart des définitions fondées sur des mesures objectives tiennent compte à la fois de la perte de l’acuité visuelle et de celle du champ visuel, car ces deux fonctions permettent respectivement la vision des détails de notre espace environnant et la perception du sens spatial, essentiel pour les déplacements.

 

L’OMS (Classification internationale des handicaps) décrit cinq stades de déficience visuelle, allant de la cécité totale à la vision presque normale.

     - La cécité absolue correspond à l’absence de perception de la lumière.

     - La déficience presque totale, ou cécité sévère, est définie par une acuité visuelle inférieure à 1/50 (ou comptage des doigts à un mètre ou moins) avec perception conservée de la lumière, ou un champ visuel inférieur à 5 degrés.

     - La déficience profonde correspond à une acuité visuelle inférieure à 1/20 (comptage des doigts à moins de 3 mètres) et supérieure à 1/50 ou un champ visuel inférieur à 10 degrés mais supérieur à 5 degrés.

     - La déficience sévère correspond à une acuité visuelle inférieure à 1/10 et supérieure ou égale à 1/20.

     - La déficience moyenne correspond à une acuité visuelle inférieure à 3/10 et supérieure ou égale à 1/10 avec un champ visuel d’au moins 20 degrés.

 

Dans la plupart des pays anglo-saxons, la cécité légale est définie par une acuité visuelle du meilleur œil inférieure ou égale à 1/10 tandis que la malvoyance correspond à une acuité visuelle inférieure à 5/10 (seuil pour l’obtention du permis de conduire).

 

En France, la cécité légale est définie par une acuité visuelle inférieure à 1/20 pour le meilleur œil après correction. Le port de la canne blanche est autorisé lorsque l’acuité visuelle du meilleur œil est au plus égale à 1/10 pour le meilleur œil après correction. Une personne est considérée comme malvoyante si son acuité visuelle après correction est comprise entre 4/10 et 1/20, OU si son champ visuel est compris entre 10 et 20 degrés. La réduction du champ visuel est également prise en compte pour l’appréciation de taux d’incapacité par la CDAPH suivant le guide-barème du 4 novembre 1993.

En France métropolitaine, l’enquête H.I.D. (Handicap -  Incapacité – Dépendance) réalisée en 2005 apporte un éclairage sur la situation des personnes ayant un handicap visuel. Elle évalue les aveugles et les malvoyants profonds à 207 000 et les malvoyants moyens à 932 000.

 

La prévalence des déficiences visuelles augmente fortement avec l’âge, surtout en ce qui concerne la malvoyance moyenne. Elle est plus élevée en institution qu’en domicile ordinaire. Chez les personnes âgées, les femmes déclarent plus fréquemment une déficience visuelle que les hommes.

 

Quatre déficients visuels sur Cinq déclarent une ou plusieurs autres déficiences, les plus fréquentes étant d’ordre viscéral ou métabolique. Les déficiences associées augmentent avec l’âge, mais aussi avec la sévérité de la déficience visuelle.

Les déficiences visuelles réduisent l’autonomie dans la vie quotidienne. Les femmes atteintes déclarent plus fréquemment des incapacités sévères que les hommes pour la plupart des activités de la vie quotidienne. La fréquence des incapacités augmente avec le degré de sévérité de la déficience visuelle, mais de façon plus ou moins marquée selon les domaines d’activité. Le cumul des déficiences associées majore également les incapacités sévères dans la vie quotidienne.

 

La mobilité est une composante importante de la qualité de vie : une déficience visuelle, même partielle est susceptible de rapidement entraîner une gêne à la mobilité, notamment pour sortir de son domicile ou accéder aux moyens de transport.

Un déficient visuel sur Cinq déclare bénéficier d’une reconnaissance administrative, mais ce chiffre passe à 42% pour les aveugles et malvoyants profonds.

 

Les aides techniques destinées à la compensation du handicap visuel sont multiples : elles comprennent des aides à la mobilité : canne blanche, chiens guides et les aides à la communication : systèmes optiques permettant d’améliorer les possibilités visuelles résiduelles (loupe, télé agrandisseurs…) ; interfaces informatiques ; magnétophones ; pratique du braille. Les freins potentiels à l’utilisation de ces aides visuelles sont nombreux, et en premier lieu : leur coût. Par ailleurs, le recours aux aides humaines est fréquent chez les déficients visuels vivant à domicile.

 

Il existe enfin des méthodes employées par les orthoptistes qui, par une rééducation spécifique « basse vision » permettent de développer des mécanismes de compensation de la déficience visuelle.

(Source : site du Syndicat national des ophtalmologistes de France (SNOF) : www.snof.org )

 

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